La place des inhibiteurs de PARP s’affine et continue de remonter les lignes dans le cancer de la prostate métastatique! 🤩🤩
Suite aux données récentes de l’étude de phase 3 PROPel qui a confirmé un bénéfice significatif sur son critère de jugement principal (rPFS) (24,8 mois versus 16,4 mois)chez les patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration mCRPC, indépendamment du statut HRR, la Haute Autorité de Santé s’est positionnée pour un accès précoce en faveur d’une association avec l’Acetate d’Abiraterone et Olaparib.
Ce nouvel accès, à l’instar du Niraparib dans l’étude MAGNITUDE (uniquement chez les patients porteurs d’une mutation BRCA1-2) soulève plusieurs questions🧐:
1️⃣ Que faire des données de survie globale dont l’analyse finale n’a pas montré de bénéfice significatif chez l’ensemble des patients, mais uniquement chez les malades avec un statut HRRm (et d’autant plus avec une mutation BRCA1-2)?
2️⃣ Devons-nous continuer à screener nos patients quand on connaît les difficultés d’accès aux circuits de génétique 🧬 somatique et surtout constitutionnelle puisque tous les malades pourront théoriquement avoir accès à cette thérapie innovante?
3️⃣ Pouvons-nous extrapoler ces résultats chez les patients ayant bénéficier d’une hormonothérapie de nouvelle génération en situation d’hormono-sensibilité (standard thérapeutique désormais), aucun malade inclus dans l’étude PROPel n’ayant reçu ce traitement dans ce cadre?
Quoiqu’il en soit, la médiane de survie globale de plus de 42 mois 🥳 est la médiane la plus longue jamais rapportée à ce jour dans un essai de phase 3, en situation de 1ere ligne chez les patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration et traduit tout le dynamisme de la recherche en onco-urologie! 💪🏻💪🏻
Merci à nos patients passés, présents et futurs qui nous aident à faire progresser la recherche clinique! 🙏🏻 🙏🏻
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3425643/fr/lynparza-olaparib-cancer-de-la-prostate
