Postée le 25/02/2025 
Jean David FUMET
Cancer du col de l'utérus : nouvel accès précoce pour le Pembrolizumab
Décision d’octroi d’Accès précoce (AP2) du Collège de la HAS pour :

Décision d’octroi d’Accès précoce (AP2) du Collège de la HAS pour :
Suite à la parution au Journal Officiel (JO) du 20 Novembre 2024 des agréements collectivités et divers services publics ainsi que l’inscription sur la liste en sus des prestations d’hospitalisation du KEYTRUDA (Pembrolizumab) et conformément au décret n° 2021-870 du 30 juin 2021 : Remboursement du KEYTRUDA (fin de l'accès précoce)
L'essai CHIPOR est un essai multicentrique de phase 3, visant à évaluer l'efficacité de la CHIP lors de la chirurgie cytoréductive pour la première rechute platine sensible de cancer de l'ovaire.
Suite à la publication au Journal Officiel le 27/08/2024, RUBRACA (Rucaparib) est désormais disponible et remboursé dans l'indication :
Depuis de nombreuses années, en oncologie, l’intérêt des biomarqueurs est bien établi pour la personnalisation des traitements (mutations d’EGFR, expression de PD-L1…)[i]. Malheureusement, en dépit de la présence de ces biomarqueurs, les traitements ne sont pas toujours aussi efficaces que ce qui peut être attendu. Alors fréquemment, les laboratoires ou les équipes de recherche se penchent sur la détermination de marqueurs prédictifs (marqueurs biologiques, scores…) de la réponse à ces traitements avec un succès plus ou moins évidents. Mais bien souvent, la juste exposition plasmatique du patient n’est pas prise en compte. En effet, parmi les nombreuses explications possibles à une modeste efficacité des traitements contre le cancer, l’une des plus logiques est l’absence de personnalisation de la dose, entraînant une mauvaise exposition plasmatique. Or, une même dose de médicament chez deux patients différents ne va pas entraîner la même exposition,…
Augmentation de nombre de patientes traitées par thérapie orale dans le cancer du sein
Les résultats de l’essai AVATAR ont été présentés au congrès de l’ASTRO. Il s’agit d’une étude prospective de phase 2 visant à évaluer si la radiothérapie stéréotaxique (RTS) peut retarder le changement de traitement systémique chez les patientes présentant un carcinome mammaire RH+ HER2- en oligoprogression sous hormonothérapie (HT) + inhibiteurs de CDK4/6 (CDK4/6i).
Les résultats de NRG/RTOG 0920 ont été présentés au congrès de l’ASTRO. Il s’agit d’une étude multicentrique de phase 3 randomisée évaluant l’impact de l’ajout de Cetuximab (C) à la radiothérapie (RT) adjuvante chez des patients opérés en R0 d’un carcinome épidermoïde ORL localisé.
A l’ASTRO ont été rapportés les résultats d’une étude Chinoise multicentrique de phase 3 randomisée évaluant l’intérêt d’une escalade de dose à 54 Gy en bifractionné dans les carcinomes bronchiques à petites cellules de stade I-III
Les complications osseuses chez les patients atteints de métastases osseuses sont fréquentes. Elles représentent un véritable enjeu, puisqu’elles sont associées à une augmentation de la fréquence d’hospitalisation et à une diminution de la survie globale [1].
Les résultats à 5 ans très attendus de PACE B ont été présentés au congrès de l’ASTRO. Il s’agit d’une étude multicentrique de phase 3 randomisée visant à démontrer la non-infériorité de la radiothérapie (RT) stéréotaxique (RTS) par rapport aux fractionnements usuels (RT conv.) dans les carcinomes de prostate localisés.
Info Accès précoce du 9 Octobre 2023
Les résultats de l’étude HYPNO viennent d’être présentés au congrès de l’ASTRO. Il s’agit d’une étude multicentrique de phase 3 de non-infériorité comparant deux schémas de radiothérapie dans les carcinomes épidermoïdes ORL localement avancés :
Les résultats de l’étude Belge MEDCARE [1] ont été présentés au congrès de l’ASTRO. Il s’agit d’une étude monocentrique de phase 2 monobras évaluant si, chez les patients présentant un cancer prostatique métastatique résistant à la castration (mCRPC) qui oligoprogressent sous hormonothérapie (HT) ± HT de nouvelle génération (HNG), la réalisation d’une radiothérapie dirigée contre les cibles progressives peut prolonger l’efficacité du traitement en cours et retarder la prochaine ligne de traitement.
HAS le 05/10/2023
Les résultats de l’étude FASTRACK (TROG 15.03) viennent d’être présentés au congrès de l’ASTRO. Il s’agit d’une étude mono-bras multicentrique de phase 2 portant sur la radiothérapie stéréotaxique (RTS) pour les carcinomes à cellules rénales localisés non opérables ou chez des patients refusant la chirurgie.
Si la place de l’immunothérapie dès la première ligne dans les cancers bronchiques métastatiques est indiscutable, la stratégie thérapeutique après échec des anti-PD1/PD-L1 n’est pas encore établie.
Avec le soutien institutionnel de
Le Methodology for the Development of Innovative Cancer Therapies (MDICT) vient de publier de nouvelles recommandations pour les essais cliniques de phase précoce.
Les données pré cliniques suggèrent un rationnel fort d’association entre les inhibiteurs de PARP (PARPi) et l’immunothérapie. En effet, les PARPi entrainent un recrutement lymphocytaire, une expression de PD-L1 et une augmentation des signatures inflammatoires.
Participer à un essai clinique de phase 1 en oncologie c’est se donner l’opportunité d’accéder à l’innovation.
Le cholangiocarcinome intrahépatique a un mauvais prognostic avec un taux de survie globale à 5 ans inférieur à 8 %. Après l'échec du traitement de première ligne par la gemcitabine et le cisplatine, le FOLFOX est le traitement standard de deuxième ligne ; cependant, son efficacité est modeste, avec une réponse objective de 5 % et une survie globale médiane de 6,2 mois. Les fusions ou réarrangements de FGFR2 se retrouvent dans environ 14 % des patients atteints de cholangiocarcinome intrahépatique. Ainsi les thérapies ciblant cette mutation se développent.
Contexte :